lundi 10 septembre 2012

Ah! Chronique d'un pays dit civilisé.

Ce fut mon commentaire à presque chacune des phrases de cet article dont je te livre, ô lecteur, les bonnes lignes. Tu peux faire "Ah" aussi, je partage.

Titre de l'article: la robe est-elle subversive? Ah. Dans ma robe à une heure de partir au travail, je hausse le sourcil au dessus de mon thé.

D'abord les témoignages:
En robe, on est alternativement une pin-up, une ingénue ou une femme forte. Plus qu’un bout de tissu, il s’agit d’un support à fantasmes. D’une armure aussi, puisqu’on se sent protégée par le personnage qu’on incarne. Ah.

Il faut être sûre de soi et bien se connaître pour se promener en robe : ce n’est pas un vêtement anodin ou passe-partout. 

Ah.

Pour le sentiment de liberté qu’elles me procurent, la légèreté qu’il y a à bouger et à marcher quand on a les jambes à l’air. Le pantalon m’entrave, je n’en porte jamais, même pas pour faire du sport ou le ménage... Je n’adore pas les collants non plus. Les jambes bronzées, c’est mieux. Ce qui est amusant, c’est que mon mari aussi, sans doute pour les mêmes raisons, porte des robes à la maison. Ah? On doit rigoler à la maison... et sans bronzer, on peut rober?

bouger en robe comme si on était en jean donnerait l’impression d’une usurpation de féminité très étrange ! Cela me fait penser à la jupe-culotte si chère à ma mère : c’est l’hybride parfait, le mouvement de la robe et celui du pantalon. Aaaaaaaaaaaah... erk!

Aujourd’hui, il suffit qu’une robe un peu moulante se retrousse quand je monte les marches de Matignon pour qu’on dise que j’ose la minijupe ! Ah? Pfffff....

Jusqu’au milieu du XXe siècle, les femmes en portaient en toutes circonstances. Je me sens donc historiquement dans mon élément naturel. Ah!

Coupe sobre et couleur sombre, à porter avec des talons hauts ou avec des bottes cavalières l’hiver. Le choix du soulier est essentiel ; il est inutile de se surcharger d’accessoires. 

Ah... sobre et sombre? 

Ensuite l'analyse:
Emblème de la féminité, assumée, décomplexée, la robe donne libre cours à toutes les interprétations et à tous les fantasmes. Gniiiiiiiii?

Pour la psychanalyste Lydia Taïeb (auteure avec Élise Ricadat de Rien à me mettre !, chez Albin Michel), « arborer cette pièce si riche de connotations est aujourd’hui plutôt courageux. Hein???

Qu’on le veuille ou non, dans l’imaginaire de certains hommes, la robe reste associée à la séductrice rouée ou à la coquette frivole. Han!

les femmes doivent-elles reconquérir le terrain d’une féminité sexuée ? Rolala...

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