lundi 9 janvier 2012

Des livres dont tout le monde cause, même moi.

Perdue dans mon projet 52 alors qu'il n'a pas encore débuté, je dévore  les bouquins. C'est la période, viendra un jour où je ne pourrai plus ouvrir un livre et puis on m'a changé sauvagement mon emploi du temps en même temps que la bibliothèque a modifié ses horaires d’ouverture et oh miracle soudain je peux y aller seule facilement! note: envoyer des chocolats à la directrice de la bibliothèque.

L'histoire: une femme se réveille, croyant avoir 20 ans. Elle en a 47. Elle ne reconnaît rien ni personne, ni sa maison, ni son mari, ni son visage. Il y a 19 ans elle a survécu à un terrible accident de voiture qui l'a laissée amnésique, une amnésie particulière: chaque nuit, son cerveau efface toute sa journée. Un médecin va l'aider...

Mon avis: j'ai adoré, dévoré, je l'ai lu en faisant la cuisine, je ne l'ai lâché à regret que fini, et je le recommande à tout le monde. Même à mes grands élèves, je me sers de ce roman en illustration d'une leçon! Tout est distillé avec finesse, et le point de vue interne à l'héroïne fait qu'on s'y attache immédiatement et qu'on partage ses angoisses, ses doutes et ses terreurs. Roman génial.


L'histoire: un homme emporte des boutures en voiture.

Mon avis: eh ben je n'en dirai pas plus sur l'histoire car je l'ai lâchée au bout de 150 pages laborieuses. Parfois je me demande pourquoi on fait un tel foin de tel film ou livre, ben là je suis en plein dedans. Mais quel ennui! Ce personnage velléitaire avec ses trois boutures de roses est d'un pathétique... même pour choisir un plat au restaurant il lui faut un guide spirituel, un psy, un examen de conscience et une retraite. LE point positif? La couverture. J'adore ce motif très années 70.

L'histoire: le titre est trompeur, il s'agit d'une biographie qui commence à l'arrivée de Marie-Antoinette en France comme Dauphine et s'achève en 1792 lors du départ de la fuite qui s'achèvera à Varennes.

Mon avis: des biographies de Marie-Antoinette, j'en ai lues un paquet, et celle là est à part. L'auteur qu'on ne présente plus nous fait grâce des extraits des lettres de Mercy, de Marie-Thérèse et des autres pour se centrer sur Marie-Antoinette et son entourage. On aperçoit avec bien plus d'acuité le monde en vase clos, réduit à quelques personnes, dans lequel évoluait la reine, ne lui laissant aucune chance de comprendre ce qui se passait dans le pays dont elle était souveraine. On se rend compte aussi du total manque de préparation à sa tâche dont elle a été victime. Une belle biographie, à mettre en face de celle de Jean Châlon pour avoir une vue approfondie. 
Et puis j'ai en marge aimé dans cet ouvrage la peinture du peuple qui souffre, souffre de faim, de froid, souffre d'être méprisé, souffre de se saigner pour une minorité de privilégiés, souffre du manque d'écoute, de reconnaissance, souffre d'une dette publique de 400 millions d'euros (conversion faite par l'auteur) et finit par prendre les armes, renverser cet ordre des choses si peu ordonné. Ok ça finit Place de la Révolution, dans les excès de la guillotine, de la Terreur aveugle, et ça donnera Napoléon. Mais c'est quelque part... plein d'échos, non?

2 commentaires:

  1. oh ben je crois qu'on a pas les mêmes goûts :-D J'ai adoré Rosa Candida (j'ai dû faire un post d'ailleurs l'année dernière! voire en 2010) et pas adoré "Avant d'aller dormir" (post programmé ;-))Enfin j'ai rigolé à ton "histoire" de Rosa Candida :-D t'as pas trouvé çà hyper positif comme truc?

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  2. Merci pour le template offert ! Oui, je sais, c'est pas le bon post !... mais je voulais en profiter pour dire que j'aime tes commentaires sur tes lectures et aussi que oui, oui ! je les perçois bien les échos que tu évoques dans ce dernier post...

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