Ils sont revenus. Ils sont dehors. Ils attendent l'hiver, le déluge, le Méééééééé-ssie, que sais-je.
Dès que j'éternue ils tournent la tête.
Dès que j'ouvre ma porte leurs quarante têtes se tournent d'un bloc vers moi, leurs yeux me fixent sans sciller. Leur souffle se suspend, le temps s'arrête dans un interminable face-à-face dans lequel l'évolution penaude court se planquer sous la couette de la terreur ancestrale de l'humain désarmé face à l'animal qui ne l'est pas.
Ils sont revenus. Ils me guettent. Je vis sous le microscope de leur attention paranoïaque. Ils sont là.
Ha là là ma Lizzie, j'adore ta prose ;) Ils sont tout mimis en plus ;) Gros bisous
RépondreSupprimerj'adore le smoutons comme çà sous la fenêtre :-D (plus que toi apparemment??? lol ;-))
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