C'est bien connu, notre cerveau il prend plein de trucs, met tout dans le shaker, se la joue Tom Cruise dans Cocktails, et il te fait avec tout ça un film qu'il te projette sur l'écran noir de ta nuit qui n'était pas blanche, mais qui du coup va le devenir.
Pour mon cas précis, il faut ajouter qu'une goutte de sang helvétique ralenti le processus de shakerisation. Po grave, on n'en finit pas moins toute aussi incapable de dormir, avec la consolation que ce rêve-là ça fait deux mois qu'il aurait dû arriver.
Précautions d'usages: éloignez les âmes sensibles, les enfants, les chats. Avoir vu le film 2012 est recommandé, mais juste la bande annonce suffit de toute façon pour comprendre le film.
Avis sur 2012: j'ai po aimé le film duuuu tout. Ok, tip top les effets spéciaux, mais à chaque explosion, affaissement, catastrophe, je comptais les morts, et il y en a eu trop. La prochaine fois que vous supprimez l'humanité, laissez-la vivre. Oui, Bambi non plus je supporte pas.
Récit: J'étais e-xac-te-ment dans le même contexte que actuellement. A savoir en transit accéléré entre une chouette maison inhabitable et une chouette maison habitée et bien trop remplie note de l'auteur: j'accepte avec reconnaissance tout don de cartons, vides, merci. J'étais avec Babynator dans le garage, à faire des cartons là tu sais que c'est un rêve passque "faire des cartons" est une action incompatible avec Babynator, à moins qu'il ne soit en train de démonter la machine à laver à la pelle à neige, tout en maudissant la pluie qui tombait. Ma maison avait d'ailleurs subi une mutation environnementale puisqu'elle donnait sur une rue en pente et non plus sur une place ronde toute plate.
Voilà que surgit ChériChéri dans son costume habituel actuellement vieux jean déchiré, vieux sweat déchiré, vieilles baskets, le tout hérissé de tombées diverses, plâtre, enduit, poussière de ponçage qui me dit que eh, oh, faut se manier, le niveau de l'eau monte, faut faire un sac à dos et partir fissa.
Je fais donc le sac à dos très réaliste ce rêve quand même en empilant les boites de conserves dedans et pas l'ouvre boîte d'ailleurs, vraiment très réaliste et Doudou gentille maman. Et nous voilà partis à pieds sous la pluie battante passque la foule fuit et que les routes sont bloquées, moi avec le sac, ChériChéri avec le gosse. D'ailleurs l'eau monte en effet dans notre ruelle en pente la pente c'est plus chouette visuellement pour l'eau, bon scénariste le cerveau.
Nous arrivons de nuit à la maison actuelle, avec électricité mais sans ampoules, avec eau mais sans évier, avec gaz mais sans plaque de cuisson. Et nous campons, épuisés, dans nos vêtements trempés, roulés en boule dans un coin.
Au petit matin, c'est un rayon de soleil qui nous chatouille la paupière. Le silence, après les cataractes de la veille, est impressionnant. Nous allons contempler la plaine depuis le grand balcon et là... un lac. Plus de ville, des débris et des cadavres qui flottent, un lac immense aux eau calmes.
Je regarde derrière moi et je m'exclame "Et merde, la cuisine est même pas installée!"
Réveil. Nuit blanche.
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