jeudi 24 mars 2011

De plein de vrac font une vie

Une vie qui va à cent à l'heure, mais c'est mieux que d'être mort non?
Entre les travaux (on y reviendra) les conseils de classe (on n'y reviendra pas, d'ailleurs sont pas finis) THE méga sortie d'enfer de la mort qui tue sa race (pour faire djeunz et on y reviendra aussi ça c'est certain) Babynator qui aime faire peur à sa mère ("maman j'ai bobo la noreille!!!")  mon boulot qui du coup finit en temps perdu en salle d'attente (perdu car thanks God il n'a rien le chameau!), eh, bon, pouf pouf je fatigue un chouia.

Le niveau d'inspi scrap est au zéro absolu. Pour une fois je me tiens informée de l'actualité le matin, en petit déjeunant devant le net. Déprimant. Bon pour la ligne. Je ferais mieux d'essayer de scrapper, direz-vous, mais non, j'ai la tête au Japon et le trouillomètre au même niveau que le créatomètre. 

J'ai quand même fini un bouquin. Si. J'aurais pas dû d'ailleurs.
Je remercie officiellement Amazon pour ses jolies n'images de bouquins qui m'évitent de sortir l'apn. Et l'avis de l'internaute sur ce bouquin rejoint intégralement le mien, ça rassure quelque part.

Alors l'histoire: Tom, psychologue, deux enfants, divorcé, apprend soudain que Neil, son meilleur ami, son presque frère, est en réalité un tripatouilleur de cerveaux au service de la NSA et qu'il a très légèrement pété un plomb, l'entraînant dans une mise en pratique horrible de leurs théories d'étudiants.

Mon avis: la quatrième de couverture racontait que c'était inspiré des derniers progrès en matière de neurosciences, c'est ce qui m'a accroché. Ben si c'est vrai, j'en viendrais à souhaiter l'extinction pure et simple de la race humaine. Mais franchement j'en doute tellement c'est fumeux, délirant, parano. Les faits racontés sont au-delà de l'odieux, avec juste assez d'ellipses narratives pour en rajouter une couche. Quelques rebondissements bien placés vous donnent envie de lire plus loin pour savoir et avec l'espoir que ça décolle enfin. Tom est pathétique. Plus anti-héros que lui, tu peux pas faire, il geint, pleure, et ce sont là ses meilleurs moments. Trop de bla-bla pseudos-théoriques, cela manque cruellement de sens pédagogique, c'est assommant soyons clair. Assommant, déprimant. Mais je l'ai fini quand même, passque l'auteur dans un rebondissement que j'attendais depuis cent pages s'est bien entendu attaqué aux enfants. Té, c'est imparable, quand ça patauge dans la prose on tire sur les gosses. Êtres de papier certes, mais ça tord bien les tripes quand même. Beurk, bof, à oublier.

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