samedi 19 juin 2010

Lizzie et ceux qu'ont même pas honte

Ceci est une sorte de post-scriptum au post de Katell. Je ne vais même pas développer ce que je pense de ça:
Photo made in Katell, que je lui emprunte avec respect et sans son autorisation.

Je suis au delà de l'écœurement, au-delà donc des mots. Plus la peine d'investir pour ses vieux jours dans un bungalow au soleil, misez directement sur le plaqué chêne. 

Mais je ne peux résister au plaisir (hem!) de vous donner à lire ce qui suit, et de vous inviter à méditer sur la nuit de 4 aout, ce genre de choses... Mais les français sont des veaux, le grand Charles avait raison, qui se laissent traire, tondre et abattre en râlant mais sans ruer ni mordre. Finalement, ne mérite-t-on pas qu'on nous traite comme des paillassons, puisque nous nous comportons comme tels?

Députés et Sénateurs
» Indemnité mensuelle moyenne : 1 553 euros

C'est en 1904 que le régime des retraites des sénateurs et des députés a été créé. Depuis, il n'a subi que 3 modifications, en 1958, en 2003, et en 2007, notamment pour faire passer l'âge de la retraite de 53 à 60 ans. Aujourd'hui, un mandat suffit pour qu'un ancien parlementaire touche une retraite de 1 553 euros par mois, à partir de ses 60 ans. Cette somme s'élève à 3 096 euros pour deux mandats, 4 644 euros pour trois mandats et augmente ainsi, proportionnellement, jusqu'à un plafond de 6 192 euros. Résultat : la pension moyenne d'un sénateur est de 3 085 euros et celle d'un député de 2 192 euros. Les parlementaires de plus de 60 ans ne pourront toucher leurs retraites qu'à la fin de leurs fonctions.

1 euro cotisé, 6 euros récupérés

Les parlementaires bénéficient d'un régime de retraite souvent qualifié de "très spécial". Un député bénéficie d'un rapport de 1/6 au moment du calcul de la retraite. En clair, cela signifie que pour 1 euro cotisé, 6 euros seront perçus (contre 1,5 euros dans le régime général). En octobre, les députés ont légèrement réformé ce régime : les députés qui sont en plus fonctionnaires (Conseil d'Etat, Inspection des Finances ou autre) ne pourront plus cotiser à leur régime d'origine. Mais il y a un autre motif de grief : les allocations chômage. Pendant leur mandat, la cotisation que doivent verser les parlementaires est de 0,5 % contre 2,4 % pour le salarié du privé. Un député battu aux législatives pourra pourtant bénéficier pendant 6 mois d'un "revenu de transition" équivalent au traitement mensuel qu'il touchait sur les bancs de l'Assemblée (5 400 euros environ). Un montant dégressif qui atteint toujours 20 % de cette somme au bout de 4 ans. Et si, pendant cette période, l'ancien député retrouve un emploi moins bien payé, un différentiel lui sera versé.

source ici.

1 commentaire:

  1. C'est dégeu mais ça l'a toujours était et ça le sera toujours ... il y a des privilégiés et les autres !

    Mais que faire ?
    Se plaindre ?
    Faire grève ?

    Etant dans le privé et dans une petite structure sans syndicat je ne peux que pleurer, fermer ma gueule et aller bosser comme la plupart des ménages moyens !

    C'est nul et c'est pas fini malheureusement, faut bien prendre le fric qu'il manque quelque part :-((

    RépondreSupprimer