Happy birtday tooooo Liiiizziiiiie...

Et la première qui me souhaite une joyeuse quarantaine, hein, bon, elle sait ce qui va lui arriver (et elle va se reconnaître en plus). Quoique tout à l'heure dans un moment d'aberration mentale due aux secousses incessantes infligées à mon cerveau par ma toux récalcitrante j'ai déclaré avoir 49 ans. Mouaif...

Avantages:
1- Babynator a 12 ans demain, il devrait ne plus avoir de couches et arrêter d'emmerder de taquiner le monde en ne mangeant pas ce qu'il aime rien que pour voir sa mère hystérique  lui rappeler les règles de bases de son éducation.
2- Dix ans de moins à tirer avant la retraite, waouh, quel cadeau!!!! Alors calculons... soit 3 à 4 classes par année selon que j'obtiens ou pas le temps partiel, arrondissons donc à 3,5. Soit une moyenne de 26 élèves par classes. Ce qui fait 910 abominables crétins têtes blondes évitées. Et si l'on compte une moyenne de 8 devoirs par trimestre, 21 840 conneries  recherches du sens intrinsèque et bien caché de la langue française. Je signe où???

Inconvénients:
Babynator est en pleine crise d'adolescence. Ouille.

Avantage bis:
Ouais, mais bon, dans dix ans c'est fini, non? non????

Autre chose, si tu es un lecteur attentif tu remarques sur ta droite, un nouveau blog listé dans la catégorie que c'est pas du scrap mais que c'est bien quand même. Ok, c'est de l'humour éduknat', faut peut-être avoir le nez dedans les pieds dedans une classe devant soi pour apprécier, mais allez, même sans cet atout majeur, toi lecteur tu peux comprendre et même, tu vas rire.

La joyeuse période des examens arrive et je commence à collecter des perles qui ne vaudront jamais rien chez un joaillier, mais que c'est bien dommage parce qu'elles valent leur pesant de cacahuètes. Histoire de te mettre l'eau à la bouche, je te livre celle-ci, véridique, inoubliable, relevée dans une copie de bac de français. Et je vous parle d'un temps il y a bien dix ans, où les élèves avaient de la culture encyclopédique, comparé à maintenant.
Cet élève (et on bénit l'anonymat) avait bien retenu la leçon: en dissertation on CITE !!!! Ta parole, ô presqu'adulte vagissant encore dans les langes sales de la puberté attardée, ne vaut rien sans un appui Ôfficiel, solide, d'un HÔTEUR. Votre humble servante, quelques paires d'années plus tôt, avait compris le truc, avait intégré aussi que "le prof il est sympa mais il connaît pas TOUT de TOUS les HÔTEURS",  et "il va pas risquer de se taper la honte en biffant d'un "inventé!" dans la marge un truc que je pourrai prouver vrai, on sait jamais"...  et votre humble servante inventait joyeusement des citations qui servaient son propos.
Notre bachelier anonyme avait de la culture, lui aussi, mais Gainsbarre n'avait sans doute pas prévu ça: sur un sujet très philo (l'homme, les relations à l'autre, différences et tolérance), il écrivit, péremptoire "Comme dit si bien Verlaine, on sent mauvais". Et plongea d'emblée la toute jeune prof même pas titulaire que j'étais dans un fou rire version "ben ça promet".

Promesse tenue.