vendredi 28 septembre 2012

L'or de vos os

Il est rare que je réponde aux chaînes, encore plus rare que j'en lance une euh en fait nan c'est pas rare c'est la première fois!

Parce que une jeune fille de 14 ans se bat contre la leucémie, comme tant d'autres.
Parce que vous, moi, tout un chacun a en lui la vie de quelqu'un.

Votre moelle osseuse peut sauver une vie. Vous l'avez en vous, comme ça, cadeau. Comme d'autres ont un crabe. Comme ça. Cadeau.

Pour donner il faut avoir de 18 à 50 ans, être en bonne santé, sans traitement médical long dans l'organisme. 
Pour donner il suffit d'une prise de sang, et vous entrez dans le fichier de la vie. Et peut-être ne serez-vous jamais appelés. Ou peut-être l'or de vos os rendra la vie à un autre être humain.

Alors si vous avez un blog, s'il vous plaît, relayez cet appel. Peut-être sauvera-t-il une jeune fille de 14 ans. Peut-être d'autres. Comme ça. Cadeau.

jeudi 27 septembre 2012

Dialogue pré-pré-ado

- Bon mon chéri, i am so sorry mais on a regardé le roi lion ensemble en faisant un gros câlin et du coup en bonne mère indigne je n'ai rien chauffé. Donc ce soir ce sera pique-nique!
- Euh... tu sais Maman, en fait je m'en fiche de ce que tu dis sur ce qu'on mange ce soir.
- Gniiii?
- Et puis d'abord moi j'ai prévu de manger du poisson pané.
-Gniiiii? Po possible, scrogneugneu, il est PO cuit le poisson!
-Ah bon? C'est pas la saison?
Euh.... comment dire.... au secours?

lundi 24 septembre 2012

Blurb détournement

Parfois on n'a carrément aucune envie de retourner bosser, et c'est là qu'on se dit vouiiiiiiii mais avec un bel objet je serai peut-être un chouia plus motivée?

Tous les ans je me fais mon agenda pro perso à moi rien qu'à moi. En photocopies noir et blanc mochouilles, avec une reliure peigne plastique qui casse en un trimestre, mais avec à l'intérieur une supra-organisation de la mort qui tue sa race qui me permet de gérer toute mon année scolaire avec l'efficacité d'un ninja surentraîné même quand la surexposition aux nabots pubères fait couler mes neurones par les oreilles. C'est dire.

Donc cette année, j'ai décidé de me coller à cet agenda dès le début du mois de juillet, chez blurb, avec leur logiciel que tu bidouilles at home et que tu envoies la patate en un coup une fois qu'elle est au top j'ai nommé booksmart.

Déjà premier hic, les doc word, les pages excel, ça le fait pas. Ni vu ni connu j't'embrouille, on passe tout ça en jpeg par quelques détours. 
Et ensuite, second hic, les images amoureusement téléchargées depuis le net sont signalées en 'tention po beau!!! par le logiciel. Hésitation, réflexion, puis décision de ne pas en tenir compte, et j'ai bien fait, elles sont toutes très bien pour un agenda sauf la seule signalée très bonne qualité qui est toute floue, allez comprendre...
Troisième hic, comme toute bonne recette vous laissez mijoter, mijoter, des fois que survienne une idée révolutionnaire... et aïe caramba pour un peu vus les délais de fabrication il ratait la pré-rentrée, l'agenda! 
Trêve de blablas, passons aux n'images et aux impressions perso, puisque c'était mon premier blurb.

La couverture, qui annonce la couleur des illustrations. Toujours dans un vague trip japonisant, la Lizzie...

Une page illustrée, une page mensuelle. La page de gauche fait passer la page de droite!

Les notes, annotations, tout ça... en couleur c'est mieux j'ai l'air convaincue, là?

La double page qui annonce l'agenda semaine par semaine. Ouais, j'aime toujours autant les symboles!

Agenda semaine par semaine fait en scrap. Charger une double page d'un coup, et la vision des 35 semaines à la file, ça aide et ça motive si si, puisque j'vous l'dis...

On n'oublie pas la tranche si si on a bien failli l'oublier seul point un peu sombre de Booksmart je trouve leur système de couverture assez difficile à comprendre.
Verdict: c'est un peu petit par rapport à mon ancien vrai A4, mais c'est carrément plus joli, ça semble plus solide aussi niveau reliure, épaisseur du papier à voir dans le temps. Juste un petit détail, j'ai pris évidemment le papier le plus ordinaire pour pouvoir écrire dessus facilement et ça se passe bien... sauf sur le jaune! Très rétif, le jaune! Mais globalement je suis enchantée sauf du prix parce que un livre photo à ce prix là c'est pas cher mais un agenda... en même temps j'avais vraiment vraiment besoin de motivation!

dimanche 23 septembre 2012

Pose ce bouquin!!!

Ben non, po possible, désolée...

D'abord j'ai été déçue, bouh, pas 200pages, frustration anticipée. 
Gravissime erreur: 200pages sur les chapeaux de roues, 200pages non-stop aux tripes direct et sans pause comment ça faut aller bosser-faire à manger-dormir-autre vous plaisantez ou quoi???

L'histoire: Benoît, commandant de police, se réveille dans une cage. Face à lui, une splendide rousse, qui veut qu'il avoue, décidée à l'affamer et à le torturer sans relâche. Mais avouer quoi? Combien de temps tiendra-t-il face à cette femme?
Mon avis: aaaaaaaah, mais c'est pas possible d'écrire des bouquins pareils! Je fais comment pour vivre, moi, hein? J'ai le nez dans le bouquin, et si je ne peux pas, j'ai la tête entre les pages quand même! Ce livre a beau être très court, il est d'une efficacité redoutable, il vous percute de plein fouet, soufflant le chaud et le froid, la compréhension et l'antipathie avec maestria, jamais gore mais toujours suggestif. Terrible! Et à nouveau, quelle fin mes aïeux!!!!

ps: j'ai peut être enfin trouvé où enlever ces scrogneugneu de codàlacon à taper, vous confirmez???

vendredi 21 septembre 2012

4H du mat' j'ai des frissons...


Attention chef d'oeuvre!
Le genre qui vous fait éteindre à minuit mais seulement parce que vos yeux brûlent, larmoient, se ferment seuls et allumer à 4h le réveil de ChériChéri partant bosser aidant un peu.
L'histoire: Cloé a tout pour être heureuse, un super job, une promotion en or au tournant, une beauté fracassante, un petit ami adorable. Mais un soir, alors qu'elle regagne sa voiture, elle est poursuivie par quelqu'un. Juste une ombre, vêtue de noir, capuchée de noire, qui la terrifie sans l'agresser. A partir de là, tout déraille, elle se croit harcelée, des objets bougent en son absence dans sa maison, elle est suivie... mais aucune preuve tangible, personne ne la croit tandis qu'elle s'enfonce dans une paranoïa alimentée par un drame d'enfance. Alexandre, lui, a tout pour être le flic cynique, dur et antipathique qu'il est, à commencer par une femme qu'il adore plus que tout et qui agonise doucement dans leur appartement. 

Mon avis: sur 437 pages, les 200 premières sont particulières, en ce sens que nos deux héros ne se connaissent pas. Déjà l'histoire vous attrape, et l'on passe de Cloé à Alexandre sans problème. Cloé, folle? victime? odieuse? attachante? Alexandre, à plaindre? à baffer? à détester? Mais quand ces deux personnages se rencontrent, tout s'accélère, le suspense prend aux tripes et ne vous lâche plus, et même la perspective d'aller travailler avec une mine de déterrée, des cernes et des yeux rouges et brûlants n'y fait rien: vous VOULEZ savoir la suite. La fin. Et cette fin, terriblement logique et pourtant surprenante, pousse à poser le livre avec le méga sourire de qui a passé vraiment, vraiment un merveilleux, inoubliable moment de lecture. Le tout servi par un style incisif, tranchant, précis, d'une justesse chirurgicale.

Hiiiiiiiii!!!! c'était quoi ça? Le chat? T'es sûre? Ok, où est mon anti-cernes...

mercredi 19 septembre 2012

Ceinture!



Naaaaaan, je vais pas te parler de la crise... Juste te montrer ma dernière ceinture obi version hivernale:

En skaï noir, d'après le tuto trouvé lààààààà. J'ai hésité à la faire bicolore réversible, et puis non. Et à 9,9€ le mètre de tissu, pour une fois coudre maison fait mieux que les chinois je crois.
Allez, faut que je trouve avec quoi la mettre, parce que elle est bien gentille Madeleine mais c'est MA ceinture, nan mais oh!

lundi 17 septembre 2012

Ca fait peur quand même...

Mue par un instinct primaire, je suis retournée voir mes statistiques aujourd'hui cherche pas je suis épuisée par une journée de 10h qui contredit tous les préjugés.
Et voilà que je tombe sur des entrées piquées au jus de hanneton mutant, genre on s'accroche "ver ressemble poussière" ou "pourquoi adopter une surjeteuse".
Mais là où ça fait vraiment vraiment peur jusque là j'ai juste peur pour ta santé mentale, cher lecteur, ce qui finalement me chaut fort peu, abritée que je suis par mon écran et quelques connexions plus ou moins stables c'est qu'en tapant ces entrées chez le pote gogueleu... ben je me suis trouvée.
Je est un autre, la vérité est ailleurs, et crains la vengeance du balai à chiotte.

dimanche 16 septembre 2012

Ah Ah Ah!!!

Il a de l'humour, mon ChériChéri, voilà qu'il me lance "si tu sais pas quoi écrire sur ton blog, parle de tes lectures". Warf Warf Warf!!! Il sait parfaitement, le coquin, que j'ai lu une quarantaine de bouquins cet été, et que donc ça va m'occuper un bon moment! Il y a quand même un risque que toi, ô lecteur, tu t'endormes en cours de route, mais bon...

Alors pour commencer je vais faire "the best et the pire!" oui je suis limitée en briton et j'assume, je vais même pas chercher, the wor-quéqueuchose un truc comme ça, me semble, mais po sûre.

La lecture qui a marqué mon été c'est ça:
L'histoire: Valérie et Nick s'aiment. Ils sont aussi les souffre-douleur des jeunes so in de leur lycée. Brimades, surnoms, mises à l'écart... un jour Valérie, pour se soulager, commence dans un carnet une "liste de la haine". Lycéens, adultes, simples connaissances, célébrités, tout y passe. Mais Nick, lui, passe à l'action et arrive au lycée avec un fusil. Et c'est le massacre.

Mon avis: sublime. Le livre fonctionne par retours en arrière, au moment où Valérie doit retourner au lycée. Elle a écrit cette liste, sans penser à mal. Elle a arrêté la tuerie et a été blessée, mais d'autres sont morts. Il s'agit à la fois de se reconstruire, de comprendre, de pardonner. C'est un livre qui prend aux tripes et ne vous lâche pas, qui fait réfléchir aussi.

Allez, le pire maintenant!
Prenez un auteur, une trame, et déclinez à l'infini. Ajoutez l'étiquette suspense, policier ou thriller, pour cacher que c'est juste un bavardage type bonhomme de carnaval de toutes les couleurs si vous voyez à quoi je fais subtilement allusion et vous pouvez sortir autant de livres que vous le souhaitez.

Vous voulez la trame? Y a qu'à demander!
Elle est beeeeeeeelle, nan, subliiiiiiiiiiime... et inexplicablement célibataire d'ailleurs. Pis elle a aussi des pouvoirs étranges tome 1: elle voit des fantômes, tome 2: elle fait des rêves prémonitoires ou explicatifs, tome 3 -là c'est le must- elle est une banshee, un être immortel, rien que ça.
Lui, ben il est boooooooooooo, il est ténébreux, il fait plus confiance aux zolies femmes, mais il est inexorablement attiré par eeeeeeeeelle. Pis il est graaaaaand, il est courageux, il est intelligent, il va résoudre les affaires criminelles, lui surtout qu'elle, avec ses supers pouvoirs surnaturels, elle lui file des renseignements exclusifs.
Elle et lui se disputent au début, couchent beaucoup ensuite, il la sauve à la fin vous avez sans doute noté la propension des belles héroïnes à se mettre dans des situations dangereuses alors que les morts pleuvent tout autour, et à s'en sortir en plus, et une fois les cadavres enterrés, les fantômes apaisés, les méchants emprisonnés, ben ils se marient. Pis comme lui il a des frères, ben on passe au frangin suivant, et hop!
Vala. Très oubliable pour le coup.

jeudi 13 septembre 2012

Un billet pour rien

L'air de rien après une promenade en Vanoise fort frisquette et revigorante j'ai eu le désir subit d'aller voir... quels mots vous mènent ici. Oui, c'est un délire récurrent et assumé.
Voyons donc...
Nous avons donc en pôle position "agenda overbooké". Cher lecteur adoré, merci pour cette lucidité et sollicitude, j'apprécie le geste.
Ensuite quatre ex-aequo! Rien que ça!
"Dur dur d'être bébé", je suis navrée, mais désormais Babynator est devenu Mister Charminator-file-dans-ta-chambre-t'es-puni-et-c'est-pas-la-peine-de-faire-du-charme-je-te-connais-comme-si-je-t'avais-fait-au-bout-de-17-heures-de-travail. Si tu veux du "dur dur", va voir du côté de la parentalité.
"enduit chaux texture" c'est sympa, mais mes enduits sont pas à la chaux, tu t'es trompé de rayon, c'est castoche balloche ballot.
"morpions", là je vois moins. UN morpion, oui, le Mister Charminator-etc déjà cité, mais "des", nan, certainement pas, ni à deux pattes ni à plusieurs.
Mon préféré pour cette session assez pauvre en marrade je dois le dire y a du relâchement je trouve sera "photo maman m'a appris". Alors déjà maman m'a pas appris la photo, mais la couture. Essaye de réparer une fermeture éclair avec un 50mm, et on en reparle. Ou de faire une macro au découvite, c'est itou galère. Ensuite généralement pour une meilleure compréhension le COD est APRÈS le verbe, pas avant. Enfin s'il est avant avec l'auxiliaire avoir on accorde le participe passé ce qui donne donc "photo maman m'a apprisE".
Franchement, soit t'arrives ici par accident, soit je me demande suivant quelle logique... ça doit m'échapper, vais creuser le fond du classement. Ah. Ex aequo "dire merci" et "loi des 5c".
Tu m'aides pas, là...

Ps: je me demande quels mots gogueleu va me pubiser sur ce coup, suspense...

mardi 11 septembre 2012

Comme si c'était si simple!

Une maman s'énerve devant une surveillante, eh oui c'est po simple les entrées et sorties des collégiens, trop strict on est des chieurs, trop cool on favorise les enlèvements...
- J'ai giuyziié...
- Pardon? demande la surveillante qui n'a pas compris, car quatre conversations se croisent dans 2m².
- Je vous dis que j'ai RAYE le lundi! Rayé! R! E! iiiiiiiiiiiiiiii!

lundi 10 septembre 2012

Vintage!

Un simple coup d'oeil sur la mode actuelle donne l'impression d'être plongé dans un remix des années 70. Les marchands de patrons ne s'y sont pas trompés, qui vendent à prix d'or des patrons "vintage": illustration d'époque, photo actuelle, et zou, voilà comment faire du neuf avec du vieux à pas cher.

Et voilà que ma douce Moman me dit "je fais du tri, tu veux mes vieilles planches burda?"
Je veux? Un peu, oui!!!!!
Et me voilà donc avec ça:
Entendons nous bien: rien à faire des images en couleur. Même dans les magazines de patrons actuels je ne les regarde pas, je regarde les pages centrales avec les dessins de coupe. Ça me parle davantage.

Et là je n'ai pas les images, je n'ai QUE les pages centrales. Mais made in seventies, 'tention! La preuve, le premier chopé au hasard:
Eh oui, c'était le temps où Burda n'était qu'en teuton et où on choisissait dans l'abonnement le supplément linguistique ad hoc...

Burda, à l'époque, c'était ça:
Autrement dit, même si certains se plaignent encore, il y a eu beaucoup de progrès.

Mais Burda à l'époque ce sont aussi des descriptifs qui tuent. Quelques perles, piochées au hasard dans ce même livret, mais ils sont TOUS comme ça:


Et mon préféré pour l'instant:
Pas très décent, celui-là, mais sans nul doute avantageux?




Ah! Chronique d'un pays dit civilisé.

Ce fut mon commentaire à presque chacune des phrases de cet article dont je te livre, ô lecteur, les bonnes lignes. Tu peux faire "Ah" aussi, je partage.

Titre de l'article: la robe est-elle subversive? Ah. Dans ma robe à une heure de partir au travail, je hausse le sourcil au dessus de mon thé.

D'abord les témoignages:
En robe, on est alternativement une pin-up, une ingénue ou une femme forte. Plus qu’un bout de tissu, il s’agit d’un support à fantasmes. D’une armure aussi, puisqu’on se sent protégée par le personnage qu’on incarne. Ah.

Il faut être sûre de soi et bien se connaître pour se promener en robe : ce n’est pas un vêtement anodin ou passe-partout. 

Ah.

Pour le sentiment de liberté qu’elles me procurent, la légèreté qu’il y a à bouger et à marcher quand on a les jambes à l’air. Le pantalon m’entrave, je n’en porte jamais, même pas pour faire du sport ou le ménage... Je n’adore pas les collants non plus. Les jambes bronzées, c’est mieux. Ce qui est amusant, c’est que mon mari aussi, sans doute pour les mêmes raisons, porte des robes à la maison. Ah? On doit rigoler à la maison... et sans bronzer, on peut rober?

bouger en robe comme si on était en jean donnerait l’impression d’une usurpation de féminité très étrange ! Cela me fait penser à la jupe-culotte si chère à ma mère : c’est l’hybride parfait, le mouvement de la robe et celui du pantalon. Aaaaaaaaaaaah... erk!

Aujourd’hui, il suffit qu’une robe un peu moulante se retrousse quand je monte les marches de Matignon pour qu’on dise que j’ose la minijupe ! Ah? Pfffff....

Jusqu’au milieu du XXe siècle, les femmes en portaient en toutes circonstances. Je me sens donc historiquement dans mon élément naturel. Ah!

Coupe sobre et couleur sombre, à porter avec des talons hauts ou avec des bottes cavalières l’hiver. Le choix du soulier est essentiel ; il est inutile de se surcharger d’accessoires. 

Ah... sobre et sombre? 

Ensuite l'analyse:
Emblème de la féminité, assumée, décomplexée, la robe donne libre cours à toutes les interprétations et à tous les fantasmes. Gniiiiiiiii?

Pour la psychanalyste Lydia Taïeb (auteure avec Élise Ricadat de Rien à me mettre !, chez Albin Michel), « arborer cette pièce si riche de connotations est aujourd’hui plutôt courageux. Hein???

Qu’on le veuille ou non, dans l’imaginaire de certains hommes, la robe reste associée à la séductrice rouée ou à la coquette frivole. Han!

les femmes doivent-elles reconquérir le terrain d’une féminité sexuée ? Rolala...

dimanche 9 septembre 2012

Me revoilou!


Je viens de passer presque une heure à taper un graaaand message. Et quand je publie je me rends compte que google rajoute des liens commerciaux sur certains mots, ce sont des liens en rose alors que les miens sont violet. Donc j'édite pour vous le préciser, et au moment de publier, zou, tout merdé, et plus rien. Alors lecteur, ton code illisible et sans aucun sens à taper, je peux te dire que c'est nada, que couic, et que si tu sais comment je peux envoyer le contenu de mon blog chez un autre hébergeur je suis preneuse!

Je disais donc!

Côté scrap c'est assez calme. Le scrap, c'est comme le vélo, on n'oublie jamais vraiment où sont les pédales, mais on perd en fluidité, en puissance, en rapidité... 
A ce sujet si vous ne les avez pas encore, foncez vite chez Pimprenel qui vous offre un superbe freebie pour composer un alboum d'enfer!

Grâce à une animation d'ACO, j'ai quand même réalisé ces quelques pages avec plaisir:


Pis les filles d'ACO sont adorables, elles m'ont toujours pas virée!

Côté couture j'ai été beaucoup plus productive! 
Un cadeau de naissance: mallette, bébé voyageur et doudou.




Pour moi un petit haut tout simple mais j'ai flashé sur le tissu que j'imaginerais très bien en... papier pour scrap lol.
Oui c'est moi, oui c'est l'été, oui je suis au top de mon bronzage, des commentaires?

Pour la salle de bain, du bricolage avec la peinture dans un joli bleu-gris et la patine blanche de quelques étagères achetées il y a trèèèèèès longtemps quand j'ai quitté le domicile parental, on peut dire qu'elles font de l'usage puis l'habillage de cartons a4 avec siouplait des bordures décoratives différentes selon le contenu. Et un petit sac carré de chez patch et quilt pour mon maquillage, trop pratique!

On note l'aide précieuse de la minette (et que toute création entraîne un certain désordre!):


Pour mes tcbs deux sacs cabas très estivaux, l'une d'elles réussit de sublimes macarons, devinez lequel elle a eu?

Pour moi un sac à main fait maison de a à z. Non messieurs, un sac de femme n'est pas forcément un bazar immonde. J'ai prévu dans ma doublure que si tu a une bonne mémoire tu reconnais le tissu de la housse pour liseuse dont il me reste désormais 3cm² une multitude de poches intelligemment pensées si si pour tout le dit bazar clés mouchoirs lunettes de soleil rouge à lèvres stylo liseuse portable et mon sac est un modèle d'ordre et de rangement. Version hivernale donc imperméable prévue.

Enfin last but not least une robe dont je suis dingue.
Il s'agit d'un patron japonais. Or je n'aime pas les patrons japonais. Je ne comprends pas pas taper!!!! l'engouement pour ces coupes sans coupe, qui donnent des sacs à patates. C'est d'ailleurs logique: la femme japonaise est sublime, mais peu gironde, le tout droit lui sied donc. Mais Mapomme, elle, girondise joyeusement. Et si elle met du tout droit pas structuré, ça lui donne un air de sac à patates qui aurait raté l'étape camouflage.
J'ai cependant flashé sur une robe du livre drapedrape1. D'abord sur sa ligne, car elle en a une. Ensuite sur son patron:
Oui, lecteur, tu n'as point la berlue: une robe, une pièce. 
J'ai donc coupé. Puis Madeleine m'a donné un gros coup de main et elle a du mérite vu qu'elle n'a même pas de bras en enfilant la robe à l'envers. Sur elle j'ai pincé, épinglé, plissé, froncé, juré, pesté toute une soirée, mais le jeu en valait la chandelle. La robe est simplissime mais belle, confortable sans être sac. Ce fut d'ailleurs ma robe de rentrée, très réussie puisque les élèves m'en parlent et les collègues se taisent lol ça c'est un signe.
Côté modifications j'ai davantage creusé le dos, raccourci les bretelles d'au moins 6cm,  remplacé les fronces du haut de la jupe par des plis plats, remonté les manches passque autrement je levais po les bras, et créé une pince du dessous du bras à la taille. Clair que sans Madeleine le beau jersey noir finissait dans la corbeille à chiffons!
Avec ma veste style chanel maison et une belle étole en pashmina, voilà une tenue de rentrée parfaite!