Non je ne suis pas psycho (tic, tac) mais quand même, il y a des jours et surtout des nuits où le hasard n'a plus sa place. J'explique.
Hier journée harassante, comme il y en a tant, et tant et plus d'ailleurs. Après une réunion fleuve de 3h qui s'acheva à 19h30, retour at home sweet home, bizouillages des zhommes, cassedallage sur le pouce, préparassionne du repas du lendemain, attente en baillant devant le four, et dès que le clafoutis saumon asperges semble avoir atteint une couleur attestant d'une cuisson honorable, destruction de bactéries, avenir consommable, zou, au dodo.
Aaaaaaaahhhhh, bonheur et couette, félicité et norteils pâmés.
Et là la pensée qui se faufile "hummmm, ça fait du bien de se coucher en sachant qu'on va pas se lever trois fois, qu'on va faire dodo pendant au moins 6h"
Zbim!
Les noeils se rouvrent grand dans le noir, tandis que le neurone se met à se taper la tête sur le mur de désespoir. Le mur étant l'espace entre les deux yeux, ouille, la réflexion devient sauvagement violente aussi sec.
"Nan mais ça va paaaaaas!!!!! Tu sais pourtant qu'il suffit de dire ça pour que ça foire!"
"eh oh, répond le bon sens outré drapé dans la cape de la rationalité outragée, ça fait plus d'un mois qu'il fait des nuits complètes, il a eu une journée fatigante, ça va pas d'être aussi superstitieux?"
"scrogneugneu tu verras bien bisque bisque ra-geuuu"
Ben ça a pas manqué. Trois heures du mat', huuuuuuurlement de bébé qu'on égorge, me suis retrouvée à quatre pattes au milieu du lit avant d'être réveillée, réveillée donc dans une position incongrue avec le neurone en désordre qui braillait:
"j'te l'avais bien dit, poil au *****!!!!"
Bien sûr une demie heure pour recoucher le lardon, et pas rendormie depuis. La journée va être looooongue mais bon il y a la nuit prochaine et.... oups...
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