dimanche 28 avril 2013

Once upon a time... conte chinois.

Il était une fois un polo made in china acheté dans le magasin en K par Mapomme à ChériChéri en sa taille.
Il était plusieurs fois plus tard un jour de ménage de printemps on y croit, des fois que ça le fasse arriver où ledit polo sous les yeux éberlués de Mapomme finit dans un sac poubelle, expertement lancé par ChériChéri.
- Kwwwaaaa???? m'exclamai-je, outrée.
- Ben, y me va plus.
Ah. C'est un argument.
- Je récupère, dis-je en repêchant l'infortuné polo que j'adorais, dans l'optique d'y tailler un éphémère tee-shirt au Fiston sans cesse grandissant.
Humm.... et si d'abord je l'essayais, juste pour voir? Humm???
Le polo frémit de joie, conscient qu'il avait une chance unique d'échapper au coup de ciseau fatal.
Ô joie! Ô bonheur! Le polo en taille bien plus grande que la mienne avait en effet rétrécit, rétrécit, pour finir impeccablement calé sur ma ligne d'épaule! 
Ni une ni deux Mapomme réfléchit à une façon d'égayer un peu ce polo rescapé à la vocation masculine.
cogitecogitecogite... eurêka!
Plongée dans le tiroir à rubanzetbiaidivers et retour à la surface avec un biais coup de coeur. Oui, parfois, je tombe total in love pour un motif, et je me prends deux mètres sans aucun projet en tête. D'ailleurs si quelqu'un sait où je peux me procurer le tissu de ce biais, je lui en serai éternellement reconnaissante!
Mais parfois, deux mètres, c'est TRÈS court. Après le moment "ouiiiiiiiiiii!!!!!" le moment "youpiiiiiii ça va trooooooop bien!!!!!!" vient le moment "euh... vous pourriez pas le faire un peu plus long?" le moment "bouuuuuuh ça passera ja-mais!!!!" et enfin le moment "Optimisation!!!!!". Tellement optimisé qu'il m'en reste 2cm.
Résultat, un polo que j'aime, avec un biais que j'aime, des manches réduites à trois quart comme j'aime, trop mimi, trop multi-style et trop confortable... et quelques heures de couture à la main.




Seuls les bas de manches ont été fixés à la machine, étant plus fins et plus soumis à contraintes.
J'ai une jupe grise en jean sur le feu, va falloir la finir...

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